Les expositions

Eté 2022

Serge PONTY

J’ai travaillé plus de 40 ans dans le domaine de la santé mentale à la fois comme infirmier auprès d’enfants et adolescents et, après avoir passé un D.U d’Art-Thérapeute (faculté de médecine de Tours), j’ai exercé à plein temps mes nouvelles compétences

Autodidacte, je peins depuis une vingtaine d’années.  Les rencontres avec Gérard Rémigéreau et Francois Tortosa, peintres régionaux tous deux malheureusement décédés, ont été importantes dans mon évolution picturale.

Actuellement je travaille sur deux axes :

– un axe sur la foule comme entité. Ce thème se relie également à celui de la migration.

– un axe principal centré sur la figure humaine et sa mutation.  Dans la plupart de mes peintures j’essaie de représenter la figure humaine soumise comme toutes choses aux transformations permanentes telles que dans le domaine moléculaire, énergétique, etc. L’image corporelle est alors altérée plaçant la figuration dans une autre dimension. Cette image s’estompe, se « dématérialise », peut devenir – si on allait plus loin dans cette démarche

– une abstraction dynamique. J’aime utiliser la peinture à l’huile, pour son rendu de matière qui correspond le mieux à mon style de travail.

J’ai eu une vie professionnelle atypique qui a certainement eu une influence dans ma démarche picturale. De même, tout en appréciant de nombreux courants picturaux, je reste particulièrement sensible aux divers courants de l’Expressionnisme  et à certains aspects de l’Art brut.

J’expose et ai exposé dans certains salons en Seine Maritime : Manoir de Criel sur mer, Rouen, Maromme, St Nicolas d’Aliermont, St Martin aux Arbres ; ainsi que dans l’Eure à l’Usine à Zabu.

Prochainement, je participerai en octobre 2022 à l’exposition Art Project au Parc floral de Paris.  J’ai enfin participé à des expositions plus personnelles avec, à chaque fois, un autre peintre et un(e) sculpteur.

 

François TORTOSA

Né en Algérie en 1939, décédé à Sotteville lès Rouen en 2019.

François TORTOSA semble rattraper le temps perdu, tant il est tout entier happé par ses élans créateurs. Après une très longue période d’isolement en incarcération de 22 ans, François TORTOSA consacre chaque instant à la communication de la joie de cette liberté retrouvée. La peinture c’est en prison qu’il l’avait découverte, elle lui a permis de s’évader sans franchir les murs. Depuis sa sortie, la peinture est son identité, son métier, son moyen de dire et de communiquer, sa nouvelle force.

TORTOSA : c’est le foisonnement des supports et des matériaux, une richesse qui témoigne de l’envie de créer. Il alterne avec une grande souplesse le rôle de la forme et du fond, le contenant pouvant au gré de son imagination devenir contenu et vice-versa.

Source : Anne-Marie Dubois (arsper.com)

Anne GOSSELIN

       

 

Installation des enfants des Nids

Liberté

« Je viens de nulle part, m’en vais-je ne sais où,

Je m’évade emportant des pensées ennoblies

Et je franchis le seuil de la mélancolie

Avec pour seul espoir mes rêves un peu fous… »

La migration ne nous parlait pas beaucoup. Nous, qui pourtant sommes partis de notre maison… L’actualité nous a rattrapé, le conflit en Ukraine nous parle, nous bouscule.

« La migration, c’est pour quitter la guerre » Louanne

« Les gens partent de chez eux pour trouver une maison, un travail. Les bateaux servent à partir. » Salomé

Chacun a participé en fonction de ses envies, de ses disponibilités. Un bateau, deux bateaux, 100 bateaux, de l’écriture, du plâtre,  de la peinture…

Rosalanne, Solenna, Louanne, Jordan, Matthéo, Théo, Salomé, Quentin, Gabriel, Colette.