Akira INUMARU
Né au Japon en 1984, Akira INUMARU vit et travaille en France depuis 2008.
Il fait des études d’art à Tokyo et est également diplômé de l’École Supérieure d’Arts et de Design de Rouen (ESADHaR) en 2013.
Artiste visuel, la lumière est la matière première de tout ce que je fais : dessin, peinture, photo ou en vidéo. La lumière est au début de toute vie et elle ne cesse de m’étonner.
Intéressé par l’énergie produite par le soleil, j’ai réfléchis sur son pouvoir photosensible sur les êtres vivants et surtout sur la végétation. Les plantes sont devenues le point central de mes travaux depuis dix ans. J’aime les regarder croître, les dessiner, les transcrire par la peinture ou tout autre moyen, analysant chaque étape de leur croissance.
Depuis toujours, j’aime observer les ensembles que les plantes et leurs jardins. Les observer, c’est aussi avoir un point de vue sur le monde et sa destinée.
Coordonnées :
Adresse e-mail : akira.inumaru@gmail.com
Téléphone : 06 42 25 38 33
Facebook : Akira Inu-maru
Sophie VIDEGRAIN
Sophie Videgrain vit et travaille dans l’Orne.
« J’ai commencé mon activité de plasticienne il y a une quinzaine d’année. Elle fait suite à une période de dix ans pendant laquelle j’ai exercé le métier de photographe de plateau puis d’assistante réalisatrice dans le cinéma. Si ces deux fonctions semblent assez lointaines l’une de l’autre, elles ont pour moi un rapport fonctionnel évident : elles donnent à voir et à émouvoir. »
Entre Land Art et Art Pauvre, entre écologie et économie de moyen, mon travail cherche à orienter artistiquement l’œil vers une source d’inspiration concrète, physique et universelle : Le Vivant.
Mes créations sont donc élaborées avec la nature : arbres, lianes, feuilles, plantes sauvages ou cultivées, mais aussi minéraux, neige, glace, fumée… constituent pour moi une palette protéiforme et mouvante. D’une manière plus globale, mon travail consiste à montrer ce qui est caché, à révéler ce que l’on ne voit pas ou plus, à aller au plus près, à attentionner. Il permet de donner une forme à ce qui est insignifiant parce que non visible ou invisible mais aussi oublié, ignoré, décrépi, déchu, raté. Formellement, il s’applique à laisser des traces tangibles de ces révélations, des traces « manifestes ».
J’utilise aussi les végétaux comme matrice d’impression. Les formes organiques ont un ancrage temporel et territorial, un développement, une croissance physique. Elles peuvent susciter une narration. « Imprimer » est un acte fort, une volonté d’affirmation. C’est un moyen historique pour « encrer » le temps, se soustraire au flux, reconsidérer sa position, son point de vue, son sentiment pour en donner une interprétation manifeste.
Ce que je cherche à signifier dans ces traces, c’est ce sentiment de fragilité, d’impermanence qui est inhérent à toute forme de vie. Elles peuvent aussi procéder comme des images rémanentes de formes connues ou paréidoliques ou encore comme des enchantements. Elles invoquent la considération, le respect à l‘endroit des petites choses autant qu’à l’endroit de notre humanité multiple et de l’interdépendance symbiotique avec ce qui nous entoure.
Je recherche la quintessence ; la quintessence qui est la partie secrète et qui ne sera révélée qu’après plusieurs processus et opérations successives et parfois un peu audacieuses.